Nouveau mandat : des finances publiques plus respectueuses de l’environnement Abonnés
Sept mois plus tard, et après les élections municipales, ces observations s’avèrent fondées. Au mois de novembre dernier, selon une étude du CEVIPOF, rapportée par l’ADEME, 44 % de Français vivant dans des localités de taille moyenne ont déclaré comme priorité n° 1, la préservation de l’environnement.
C’est, sans nul doute, ce qui a conduit des candidats aux élections municipales à intégrer dans leur programme municipal de nombreux projets autour de la transition écologique. Il est vrai que la lutte contre le réchauffement climatique va générer de nombreux bouleversements dans nos modes de vie. Chacun en a conscience et nombreux ont trouvé légitime que les candidats aux élections construisent leurs projets en intégrant cette thématique.
Or, la transition énergétique a un coût : elle exige un effort de tous pour financer des modes de production et de consommation plus vertueux. Les contribuables locaux sont-ils prêts à consentir des efforts fiscaux pour financer ces programmes « écocitoyens » ?
Placer le développement durable et la performance énergétique au cœur d’un projet municipal n’est pas un exercice aisé.
Heureusement, les communes disposent de nombreuses compétences sur lesquelles elles peuvent agir. Quelques exemples :
- la restauration collective avec l’approvisionnement des denrées alimentaires par des circuits courts pour limiter l’empreinte carbone ou une meilleure gestion des gaspillages (150 à 200 grammes gaspillés chaque jour par personne) ;
- les projets citoyens collectifs : jardins partagés, lignes de pédibus ;
- le soutien des alternatives aux énergies fossiles pour chauffer les bâtiments communaux ou pour alimenter en électricité des équipements publics ;
- l’introduction d’un critère de performance énergétique dans le cahier des charges des marchés publics...
Les responsables locaux disposent maintenant de 6 années de mandat pour agir et créer une qualité de vie meilleure, davantage de lien social, de solidarité, d’activités et d’attractivité.
Paul Durand le 09 juillet 2020 - n°451 de La Lettre des Finances Locales
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